AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 La mort aux trousses pv Ginny

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
George Weasley
George Weasley
PSEUDO : niko
AVATAR : Fassbender
CREDITS : lucie452
DOUBLE-COMPTE : non
MESSAGES : 29
DATE D'INSCRIPTION : 20/03/2014

La mort aux trousses pv Ginny Empty
MessageSujet: La mort aux trousses pv Ginny   La mort aux trousses pv Ginny EmptyJeu 27 Mar - 13:33

George descendait de son balai, rejoignant une sombre ruelle du village de Timworth; village fantôme. Les empreintes de ses pas se noyaient dans le grésil qui s'abattait sur les pavés de plomb. Le vent était un dragon soufflant son haleine brumeuse en agitant sa queue humide. Les fantômes commençaient à s'animer. Sous la cape de George, sous sa peau glacée et sous ses côtes, l'anxiété croissait. Mais il ne laissait rien paraître. Ce n'était ni le vent, ni les précipitations glacées qui l'inquiétaient. Il venait de Grandsbruk, où froid, mer et brume ne faisaient qu'un, où glace et douleur faisaient partie du quotidien. Les morts ne le dérangeaient pas non plus.

C'était les vivants qu'il craignait le plus. Les maléfices, les sorts impardonnables, et les projectiles que la pénombre et la tourmente cachaient à ses yeux simplement humains. Il en faudrait si peu pour le tuer. Il était camouflé par une lourde cape de laine, le visage profondément enfoncé dans sa capuche. Il passait pour un pèlerin quelconque, venu voir ses ancêtres, du moins il l'espérait. Si ceux qui voulaient le voir mort étaient des grains de sable, le banc qu'ils formeraient suffirait à échouer une galère de guerre.

Il traversa des ponts de pierre jetés sur des canaux dont les eaux noires captaient des éclats du feu de sa lanterne pour les étaler en de nébuleuses toiles d'araignées jaunâtres. Les maisons des morts s'agglutinaient entre les cours d'eau, leurs toits pointus défiant l'orage, conservant leurs paisibles occupants au sec sinon au chaud. Quelques lumières se déplaçaient au loin entre les allées. Visiblement, il n'était pas le seul à avoir voulu, malgré le mauvais temps, rechercher la compagnie des morts en cette nuit.

George gardait la main sur le manche de sa baguette, ses yeux ne cessant de courir en tous sens. Il ne regardait pas les endroits qu'éclairaient sa lampe, mais les ténèbres intermédiaires. S'il devait se manifester une menace, elle viendrait probablement de là. Les maisons se firent plus grandes et plus hautes à mesure qu'il franchissait le troisième et quatrième canal, puis il entra dans le cercle final, muré de granit et de grilles de fer forgé. Là une lanterne s'approcha.

« Qui va là ? »

La lanterne se leva et dans sa lumière un visage buriné et anguleux sortit de l'obscurité d'une épaisse cape. Bien sûr, l'apparence d'un homme et ce qui était en lui étaient deux choses fort différentes, comme George l'avait appris d'amères expériences. Il resta donc sur ses gardes.

« Je dois te poser la même question » répondit le vieil homme.
« Je suis George Weasley, envoyé par l'Ordre à Timworth par ordre du Ministère. J'ai là une missive qui m'autorise à pénétrer dans ces lieux. » lui dit-il.
« Bien. Tu peux passer, mais... »

Ses mots parurent emportés dans le vent. Il darda George du regard.

« Tu ne devrait pas venir en cet endroit Weasley. Pas quand les morts parlent. Il n'en ressortira rien de bon. Je suis ici depuis bien assez longtemps pour le savoir. »
« Ton conseil est bien intentionné, mais je ne le suivrai pas. Ne remets pas plus avant mes décisions en question. »

D'un simplement mouvement de cape, George s'avança vers les maisons des morts sans plus un mot. Il s'engagea sous l'auvent en fer forgé d'une grande maison de marbre rouge, puis d'un tour de clé de fer, laissa la pluie glaciale derrière lui. Derrière les portes, il trouva un petit vestibule avec un autel et un couloir qui menait vers les profondeurs du bâtiment. Quelqu'un avait déjà allumé les chandelles sur les murs, mais la pénombre s'accrochait tout de même dans les recoins comme des toiles d'araignée. Il s'agenouilla devant l'autel et alluma les cierges.

« Arthur et Molly » entonna-t-il « Votre humble fils vous appelle. Faites-moi cet honneur, je vous en supplie, cette nuit entre toutes les nuits. »

Il alluma alors un petit bâtonnet d'encens et une senteur évoquant le pin et le copalme parut exploser dans ses narines. Quelque part dans la maison, quelque chose bruissa et un carillon résonna. George se leva et ôta sa cape. Il descendit un couloir aux murs ouverts de bas-reliefs représentant les hauts faits de la maison Weasley. George marchait d'un pas mesuré, tête basse et ses pas résonnaient clairement, malgré le martèlement distant de l'orage sur le toit d'ardoise. Il entra dans une vaste pièce aux plafonds en voûte où une longue table était mise, trente place apprêtées avec des gobelets de bois. Dans chacun, un vin aussi rouge que le sang avait été servi. Le sorcier tourna autour des sièges jusqu'à trouver celui qu'il cherchait, puis il s'assit, les yeux fixés sur le vin.

Dehors le vent gémit.
De longs moment s'écoulèrent. George sentit quelque chose passer dans l'air, un froid, un souffle. Dans un coin de la pièce, se tenait une silhouette familière, dont la tignasse rousse flamboyait dans la pénombre. George plissa des yeux, contractant compulsivement sa mâchoire.

« Ginny ? Qu'est-ce que tu fiches là ? » demanda-t-il d'une voix amère.

Elle avança, un sourire macabre figé sur le visage.
Revenir en haut Aller en bas
 

La mort aux trousses pv Ginny

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all men must serve  :: Londres :: Les rues sorcières-